Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques d'une étudiante pas tout à fait comme les autres
2 février 2014

La Vie rêvée de Walter Mitty, de et avec Ben Stiller

La-vie-revee-de-Walter-Mitty-affiche-teaser3      Pour notre séance cinématographique hebdomadaire, nous avons décidé avec ma meilleure amie d'aller voir La Vie rêvée de Walter Mitty, réalisé et joué par Ben Stiller (que j'adore depuis La Nuit au musée, où je l'ai découvert), sorti le 01 janvier 2014. Soit, cela fait longtemps. Mais notre cinéma de prédilection passe les films pendant un bon moment et on en profite pour être de fait dans des salles qui ne sont pas bondées, et croyez moi que c'est agréable. Ce film relate donc la vie d'un quinquagénaire, Walter, qui travaille dans un journal racontant les plus grands exploits du monde, alors que lui... N'a jamais rien fait de sa vie. Il est par contre un grand rêveur, un "explorateur lunaire" qui tout d'un coup va se déconnecter pour vivre des choses formidables, telles que sauver le chien de la femme qu'il convoite d'une explosion de gaz, tout en lui concevant une prothèse car il n'a que trois pattes. Un film absurde, donc, mais qui m'a fait beaucoup rire, et qui m'a beaucoup touchée. Parce que finalement, il raconte notre vie à nous, d'une très jolie manière.

      Le cadre déjà est beau. On va au Groënland, en Islande (où on rencontre le fameux volcan qui a ennuyé tant de monde l'année dernière ou celle d'avant, je ne sais plus, et qui a un nom absolument imprononçable), mais aussi dans l'Himalaya et en Afghanistan. Avec de très beaux plans sur le paysage. La musique, ensuite est toujours adaptée aux scènes, et est de ce fait souvent assez drôle. Enfin, le jeu des acteurs est formidable. Poussé juste assez pour que l'on remarque l'absurdité de la situation, mais pas trop loin non plus, si bien qu'on est touché par ce qui arrive. Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, car je ne saurais la rendre aussi chouette et drôle (chouette est un mot qu'on utilise pas assez à mon goût !), et que ça serait bête si vous voulez aller le voir. Mais juste... Finalement, c'est le genre de film qui te montre à la fois que si tu en as envie, sur un coup de folie tu peux vivre quelque chose d'extraordinaire, et de t'accomplir dedans, mais aussi que simplement vivre ta vie, réellement, et sans la subir, c'est déjà extraordinaire en soit. Parce que ta vie n'appartient qu'à toi. Après tout, Walter va bien sauter d'un hélicoptère en pleine mer et être attaqué par un requin (qui non, n'était pas un marsouin...), mais aussi adresser la parole à la femme qu'il aime et oser lui prendre la main. Je sais que raconté de cette manière, le film ne peut paraître qu'absurde, voire même inepte, mais je vous promets que non. En réalité, on est touché par les aventures de ce rêveur.

       Donc oui, j'ai aimé ce film. Mais peut être aussi parce que je me suis reconnue en lui - d'ailleurs, mon interprétation est toute personnelle, tout le monde ne doit pas être d'accord avec moi, et tant mieux. Moi aussi, il y a des moments où je vais me déconnecter totalement du monde qui m'entoure pour rêver à des choses que je pourrais faire, et qui me mettrai incroyablement en valeur, ou bien, qui réaliseraient simplement mes rêves. Pas au point de partir en pleine conversation, soit. Mais tout de même, je rêve très souvent de cette manière. Et du coup, je me dis qu'il faudrait peut être que j'arrête de rêver pour prendre un petit peu plus ma vie en main ? Je ne sais pas. La critique tourne à un papotage sur ma vie, et je m'en excuse, mais en même temps, ce film me fait réfléchir, alors bon... Il faut dire que ces temps ci je me sens assez perdue et triste. Perdue parce que je reste amie avec mon ex, que j'en suis heureuse, mais qu'il est très dur de ne pas mélanger mes sentiments d'amitié avec la nostalgie de notre relation, lorsqu'elle se passait bien. Triste parce que je me sens terriblement seule. Mais ce n'est pas une tristesse qui m'empêche de vivre, puisque je fais quand même des choses, et que j'ai des projets. Plus une tristesse qui teinte tout d'une nuance de gris plus ou moins profonde, parce que je ne sais plus exactement avec qui j'ai le droit de vivre mes découvertes. Parce que je veux éviter de déranger, mais en même temps, il y a tellement de choses qui me passent sans cesse par la tête, des choses que j'apprends, comme d'autres que j'imagine, qui m'émerveillent... Et je ne sais plus à qui les raconter. Alors je le fais par quelques petites touches, à quelques personnes, pour ne pas ennuyer, mais finalement, cela ne suffit pas. Je souhaiterai juste retrouver une personne comme Matt, qui m'écoutait sans faillir, qui me faisait rire, et avec qui j'étais bien. Je veux dire, avant que ça se passe mal et que tout se casse. Je crois que finalement, quand je me déconnecte et que je rêve, ce n'est pas comme Walter, au point de devenir une héroïne, non. C'est plus parce que j'ai envie, et peut être besoin d'être aimée, pour moi, pour ce que je suis. Triste aussi parce que mes médicaments m'ont fait planter mes partiels, et que même si j'ai validé (ce qui en soit est le principal, je sais), il reste que le résultat final aurait pu être bien meilleur. Je ne me souviens même plus de ce que j'ai écrit, alors bon...

      Bref. Sinon, j'ai perdu 2kg, et trouvé un livre qui me plaît enfin après plusieurs échecs, donc tout reste tout de même positif !

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Ha ben tu vois, la nourriture super riche de Rouen ne t'auras pas trop pesée sur les hanches :3 !
Chroniques d'une étudiante pas tout à fait comme les autres
Publicité
Chroniques d'une étudiante pas tout à fait comme les autres
  • Parce que lorsqu'à 22 ans, on a une maladie orpheline, des études d'histoire de l'art, des problèmes de kg en trop, des livres à faire découvrir, une vie de folle... On est une étudiante pas tout à fait ordinaire. Bienvenue dans mon monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Publicité